Centre Mémoire de Ressources et de Recherche

La recherche au CMRR

Vous verrez dans un premier temps le médecin responsable du protocole qui déterminera avec vous ce qui est le mieux pour vous, en fonction des critères d’inclusion de tel ou tel protocole.

Si vous êtes d’accord pour participer, vous serez ensuite pris en charge par l’équipe de Recherche qui vous suivra tout au long de cet essai.

Les modalités de suivi et les différents examens réalisés sont spécifiques à chaque protocole de recherche.

 

Centre d’Excellence Maladies Neurodégénératives CoEn of Montpellier

Depuis juin 2015, le CHU de Montpellier associé à l'Université de Montpellier est l'un des sept centres d'excellence français sur les maladies neurodégénératives du programme européen CoEN

 

Biomarqueurs et médecine personnalisée

L'objectif global de ce programme est de construire une activité de recherche d’excellence sur les maladies neurodégénératives, en collaboration avec des partenaires européens, pour faire avancer ensemble au-delà des frontières une recherche innovante grâce à une masse critique de cliniciens et de chercheurs, en se basant sur l'excellence des équipes labelisées AVIESAN (Alliance pour les sciences de la vie et de la santé).

En France, l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) assure le financement, le suivi et l'accompagnement des projets. Cet organisme public, sous l'autorité du Ministère de la Recherche, fournit des fonds pour la recherche dans tous les domaines de la science à des organismes publics de recherche et des universités, ainsi que des entreprises privées.

En favorisant la créativité, en facilitant les collaborations européennes et internationales et en stimulant de nouvelles idées et partenariats, notamment entre les universités et l'industrie, son activité contribue à améliorer la compétitivité et l'influence de la recherche française en Europe et dans le Monde. 

 

Essais thérapeutiques en cours dès les stades précoces de la maladie d’Alzheimer

De nombreux essais thérapeutiques sont en cours au CMRR, pour avoir plus d’informations et savoir comment y participer, n’hésitez pas à contacter les Docteurs Audrey GABELLE et Karim BENNYS, ainsi que Christine LESAGE, Attachée de Recherche Clinique.

 

Essais de prévention en 2018-2019

Pour toute information : Etudes-prevention-cmrr@chu-montpellier.fr

Etude EPAD

Le « European Prevention Alzheimer’s Dementia » Consortium a pour objectif de constituer une cohorte de participants avec des antécédents familiaux de maladie d’Alzheimer ou qui se plaignent de leur mémoire et qui sont prêts à participer à la recherche. En fonction de certains critères validés au niveau européen par un comité spécifique, l’inclusion dans un essai thérapeutique à un stade précoce de maladie d’Alzheimer sera proposée.

Si vous êtes intéressé par ce projet : envoyez un message à Mme Caroline Grasselli, l’attachée de recherche à l’adresse suivante : c-grasselli_monboisse@chu-montpellier.fr

 

PHRC LEOPOLD 

Essai national de prévention des lésions cérébrales d’origine vasculaire visibles à l’IRM chez les patients ayant une plainte cognitive. L’objectif est de déterminer si une prise en charge optimale, individualisée, de l’hypertension artérielle (augmentation de la pression artérielle) prévient l’apparition de lésions cérébrales. Ces lésions cérébrales peuvent être ou non associées à un déclin cognitif. Si vous êtes intéressé par ce projet : envoyez un message à Mme Caroline Grasselli, l’attachée de recherche à l’adresse suivante : c-grasselli_monboisse@chu-montpellier.fr

 

Projets de recherche (biologiques, électro-physiologiques, imagerie, épidémiologie…)

De nombreux projets de recherche sont en cours au CMRR. Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à en parler à votre médecin.

 

Le projet PROMARA 

Ce projet de recherche est une collaboration entre le Pr Audrey Gabelle du département de Neurologie, qui dirige la partie clinique de ce programme et le Pr Sylvain Lehmann du laboratoire de biochimie-protéomique clinique, à l’Institut de Recherche Montpelliérain en Biothérapie. 

Il a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes qui provoquent les maladies neurodégénératives et en particulier la maladie d’Alzheimer.

Le principe est de mesurer in vivo chez les patients qui présentent un stade débutant de la maladie d’Alzheimer, la production et la dégradation des protéines pathologiques dans le liquide cérébro-spinal (LCS, liquide qui entoure le cerveau).

Pour suivre les protéines pathologiques, un marquage métabolique des acides aminés qui constituent ces protéines est réalisé grâce à une perfusion de leucine marquée au carbone 13. Les protéines sont ensuite dosées  grâce à des nouvelles machines de protéomique très performantes pour analyser de très faibles quantités de protéines. Ces protéines sont en lien avec les marqueurs du processus Alzheimer, de l’inflammation, de la dégénérescence mais également du sommeil, de la nutrition, du stress, etc.

Le but est de comprendre dans un modèle dynamique comment et en fonction de quoi elles interagissent entre elles et s'accumulent dans le cerveau pour donner les lésions et les signes cliniques de la maladie d’Alzheimer.

En résumé cela nous permet de voir la maladie en 3 D en intégrant les oscillations endogènes des protéines dans le temps.

Le protocole de recherche a débuté début 2015 avec 9 patients : 5 présentent des troubles cognitifs légers et 4 sujets sont contrôlés sans troubles neurodégénératifs. Ils viennent 4 jours au CHU afin de réaliser la dynamique du LCS, ils bénéficient également d'une IRM, de tests neuropsychologiques détaillés, d'une analyse du sommeil, etc. Ils sont ensuite suivis tous les 3 mois au CHU au sein du Centre Mémoire Ressources Recherche.

L'objectif est d'étudier la possibilité, à terme, de jouer sur la dynamique et le rythme oscillatoire des protéines, les moduler afin d’augmenter la dégradation des protéines pathologiques ou de réduire leur production ce qui pourrait permettre de réduire les lésions cérébrales et donc les signes cliniques de la maladie. Il sera également intéressant de voir si les mécanismes sont les mêmes en fonction des individus, du stade de la maladie, des cofacteurs métaboliques comme le diabète...